À Antanambao Verrerie, un groupe de femmes unis au sein du Self Help Group Fiaremagna montre depuis 2020 que l’entraide est un puissant levier de développement. Malgré les hauts et les bas, ce groupe fondé il y a 5 ans continue de se renforcer grâce à la formation, la résilience et des activités génératrices de revenus. Depuis sa création en 2020, le SHG Fiaremagna a pour objectif clair : progresser ensemble et améliorer les conditions de vie de chaque membre à travers des initiatives économiques collectives. Même si certaines périodes ont été marquées par des difficultés – avec une baisse du nombre de membres. Le groupe a toujours su rebondir, notamment grâce aux multiples formations reçues. Aujourd’hui, le groupe est plus soudé que jamais, et presque tous ses membres mènent une activité économique. Ce qui les distingue ? L’élevage de poulets de chair, une activité qui concerne près de 50 % des membres du groupe, formés spécifiquement à cette pratique. D’autres se sont aussi lancés dans la fabrication de savon liquide et d'autres initiatives créatives. Résilience, entraide, montée en compétences : le SHG Fiaremagna est la preuve vivante qu’avec un peu de savoir-faire, beaucoup de solidarité et une vision partagée, on peut bâtir un avenir meilleur, même à partir de peu
Créé en juillet 2023 à Tamatave, le Self Help Group « Manova Tsarakofafa » permet à huit femmes de développer leurs propres activités économiques grâce à l’épargne communautaire et à l’appui de l’ONG Saint Gabriel et de la CRMF
Huit femmes ont décidé de s’unir pour transformer leur quotidien. Depuis juillet 2023, elles forment le Self Help Group (SHG) « Manova Tsarakofafa », une initiative soutenue par l’ONG Saint Gabriel . L’objectif est simple mais ambitieux : constituer une épargne collective permettant à chaque membre d’accéder à des petits crédits pour financer des activités génératrices de revenus. Après moins d’un an d’existence, le groupe a déjà constitué un fonds d’épargne de 2 800 000 Ariary. Un premier prêt de 200 000 Ariary a été octroyé et le remboursement est en cours. Les activités des membres sont variées : fabrication artisanale de balais, production de savon liquide, tricot et petit commerce. Cette diversification des sources de revenus permet aux femmes de gagner en autonomie financière tout en renforçant les liens de solidarité au sein du groupe. Chaque semaine, les membres versent une cotisation de 1 500 Ariary, complétée par une contribution sociale de 200 Ariary. Grâce à la bonne gestion du groupe, le plafond de crédit a progressivement augmenté, passant de 60 000 Ariary à 200 000 Ariary par membre.« Nous remercions l’ONG Saint Gabriel et la CRMF pour leur soutien et espérons pouvoir bénéficier de nouveaux financements afin de continuer à développer nos activités », déclare Madame Eridia, présidente du groupe Manova Tsarakofafa. Le modèle Self Help Group, basé sur la solidarité, l’épargne et l’autonomisation économique des femmes, connaît aujourd’hui un essor croissant dans la région de l’Est de de Tamatave grace à l’ONG Saint Gabriel.
À la Fabrique , une vingtaine d’entrepreneurs ont pris part à la formation « De l’envie au besoin », visant à transformer une simple idée en une offre adaptée aux attentes réelles des clients. À travers des outils comme le persona client, l’écoute active ou encore l’observation terrain, les participants ont appris à ajuster leurs produits ou services aux besoins concrets du marché. Cette formation s’inscrit dans une démarche de soutien aux jeunes porteurs de projets pour une activité plus viable et durable.
Le 11 juin 2025, une formation sur les Bonnes Pratiques d’Hygiène (BPH) a réuni des vendeurs de produits alimentaires et prestataires de services à Tamatave. Objectif : améliorer l’hygiène dans les activités commerciales pour garantir la qualité des produits, la sécurité des clients et la durabilité des entreprises. Les participants ont été formés aux gestes clés : propreté du personnel et du matériel, gestion des déchets, prévention des contaminations. Au-delà de l’apprentissage, cette session a permis des échanges concrets entre entrepreneurs autour des défis rencontrés au quotidien.
Accompagner, c’est aussi comprendre la réalité du terrain. C’est dans cette optique que le responsable de la pepinière d’entreprise, accompagnée par la responsable de la communication, a effectué une série de visites auprès de 11 nouveaux entrepreneurs récemment intégrés dans le dispositif d’appui. L’objectif de cette descente était clair : Vérifier l’existence réelle des projets, Observer les équipements utilisés, Évaluer l’adaptation des locaux de travail, Examiner les conditions d’hygiène, Identifier les points forts et les axes d’amélioration, Mesurer l’engagement des entrepreneurs. Bonne nouvelle : les 11 entrepreneurs rencontrés sont bien en activité. Mais cette présence physique ne suffit pas. À travers cette immersion, plusieurs points faibles ont été relevés : Des manques en matière d’hygiène pour certains, Des difficultés de communication ou de valorisation pour d’autres, Des locaux peu adaptés ou précaires dans quelques cas. Chaque entrepreneur a ses défis spécifiques à relever, et cette visite permet de les accompagner de manière ciblée, humaine et adaptée à leur contexte réel. Une chose est sûre : l’engagement est là. Et avec un accompagnement sur mesure, ces entrepreneurs sont sur la bonne voie pour devenir de vrais piliers de l’économie locale.
Le 13 juin, La Fabrique des Pratiques Entrepreneuriales de l’ONG Saint Gabriel a accueilli 54 étudiants en gestion du Lycée Technique et de la Formation des Techniciens Supérieurs de Toamasina. Les visiteurs ont découvert les dispositifs d’accompagnement proposés, dont l’EPPro, une structure de formation en conditions réelles. Cette rencontre a permis d’échanger autour de l’entrepreneuriat et d’inspirer les jeunes pour leurs projets futurs. La Fabrique leur souhaite une belle réussite dans leur parcours.
La Fabrique a animé une conférence dynamique avec le thème : “création d’entreprises” au sein du projet VOGNY porté par l’ONG JADE. Ce projet vise à inciter les jeunes lycéens à oser entreprendre et à devenir acteurs de leur avenir. Lors de cette atélier de partage, il y a le résumer des grandes étapes de la création d’entreprise : de l’émergence d’une idée à l’élaboration d’un projet réaliste et durable. Les jeunes ont été sensibilisés à l’importance de la motivation, de la résilience, du travail en équipe et de la capacité à tester et faire évoluer leurs idées. À l’issue de cette phase, les participants seront invités à concevoir et pitcher leurs projets. Les meilleurs profils seront ensuite accompagnés dans la mise en œuvre de leurs initiatives entrepreneuriales. Par cette action, La Fabrique confirme son engagement à accompagner les jeunes vers l’autonomie professionnelle, à travers une approche concrète, participative et adaptée à leur réalité locale.
La Fabrique, a présenté l’Entreprise des Pratiques Professionnelles (EPPro) lors du Forum de l’Emploi à l’Alliance Française Tamatave. Innovante et unique à Madagascar, l’EPPro permet aux jeunes d’apprendre en situation réelle, dans un cadre sans risque, à travers des départements fonctionnels (achats, marketing, RH, comptabilité...). Les visiteurs, séduits par cette approche concrète et connectée au monde professionnel, ont manifesté un fort intérêt pour les stages proposés.
À l’EPP Ambodisiny, les élèves de 7e et 8e ont été sensibilisés sur les pratiques d’hygiène essentielles pour bloquer les voies de transmission fécale-orale. Une action éducative menée dans le cadre du projet Village Modèle en Santé, visant à faire de l’école un acteur clé du changement Le mois de juin a été marqué par une activité de sensibilisation scolaire autour de la prévention des maladies liées à l’insalubrité. Organisée à l’École Primaire Publique d’Ambodisiny, cette séance a ciblé les élèves de 7e et 8e, avec un objectif clair : comprendre les voies de contamination fécale-orale et savoir comment les interrompre. Les messages clés ont été transmis de manière participative : utiliser des latrines hygiéniques, se laver les mains avec du savon aux moments critiques (après les toilettes, avant de manger), et boire de l’eau potable. Ces gestes simples, lorsqu’ils sont adoptés dès le plus jeune âge, peuvent sauver des vies. Cette sensibilisation s’inscrit dans la stratégie « École amie de WASH », portée par l’ONG Saint Gabriel dans le cadre du Village Modèle en Santé. Protéger la santé des enfants à l’école et faire d’eux des ambassadeurs de l’hygiène au sein de leurs familles et communautés est parmi les objectifs. Grâce à cette démarche éducative, les élèves ne sont plus de simples bénéficiaires, mais deviennent de véritables acteurs du changement, porteurs de bonnes pratiques vers un avenir plus sain et durable.
Dans le cadre du projet Village Modèle en Santé, les jeunes et les enfants du village ont organisé une action de nettoyage au mois de juin, ciblant une zone envahie par les ordures et la défécation à l’air libre.
Une mobilisation citoyenne exemplaire a marqué le mois de juin dans l’un des sites d’intervention Ambodisiny. Des jeunes et enfants du village, sensibilisés à l’hygièneet à la salubrité, ont pris l’initiative de nettoyer une zone négligée, devenue un
point critique d’insalubrité.
Encadrée par les animateurs communautaires du projet, cette activité a permis de débarrasser le site des déchets et d’amorcer un changement de comportement. Elle s’inscrit dans les actions éducatives portées par l’ONGSaint Gabriel à travers le projet VillageModèle en Santé, pour renforcer les pratiques d’hygiène, d’assainissement et de protection de l’environnement au niveau local. L’objectif est double : réduire les risques sanitaires tout en responsabilisant la
communauté, dès le plus jeune âge. Cette opération reflète l’impact concret du projet : faire des habitants, et surtout des jeunes, les premiers développement durable. acteurs du développement durable.